Ce mémoire a commencé à naitre suite à la disparition de mon chat durant l’été 2018. Perte temporaire, car deux semaines plus tard je la retrouverai en bonne santé. Mais durant ces deux semaines, j’ai assisté à différentes pensées qui m’ont assailli, tourmenté, hanté. Allant de la vision d’horreur au sentiment qu’elle m’avait fui, passant par des rêves perturbants à son sujet et à des ombres de chats que je voyais de jour, je me suis questionné sur ce qu’il s’était passé. Que s’est-il passé ? Comment les autres – humains et animaux – perçoivent la perte, le deuil, la mort, l’oubli ? Comment penser et agir face à la disparition animale ? Celle que nous percevons et sentons autour de nous, par ces abeilles, ces insectes, et autres créatures menacées d’extinctions. Et puis, comment vivons-nous avec ces pensées ? Quelles sont les manières d’être de ces autres qui, face à la perte, cherchent leurs solutions, leurs signes, pour continuer à vivre ?
Aidée et conseillée par Fleur Courtois-l’Heureux, cette base me plongera dans des lectures théoriques, philosophiques et de fiction qui ont fourni des fils pour fabriquer un point de vue : un jeu de ficelles. Le mémoire a pris peu à peu la forme d’un petit roman : Anna, personnage principal, vit la perte de son chat Jiji, au sein d’un monde de discipline, de contrôle et de
responsabilité aux couleurs d’un régime totalitaire.
Les photos présentent dans le livre tentent de faire le « flip » entre l’histoire et ces concepts, témoignage de la « natureculture » dont parle Donna Haraway. L’alliance du texte et des images forme un roman-photo expérimental, qui nous plonge dans l’univers d’Anna. Le livre a été relié de ma main, poussant ma réflexion sur sa dimension, le type de tissu pour sa couverture, ses pages de garde, sa reliure ainsi que la mise en page de l’ensemble.
Enfin, ce livre est une chambre d’écho pour faire résonner toutes ces douleurs que nous avons pu, chacun d’entre nous, ressentir un jour à la disparition d’un être cher, qu’il soit humain ou non humain. Il fait parler les fantômes et les rêves, les disparus et les perdus, il cherche à nous pousser à comprendre ceux dont on dit qu’ils sont dépourvus du langage des Anthropos, mais qui pourtant ont tant de choses à nous transmettre, de leur vivant ou des tréfonds de la mort.
Aidée et conseillée par Fleur Courtois-l’Heureux, cette base me plongera dans des lectures théoriques, philosophiques et de fiction qui ont fourni des fils pour fabriquer un point de vue : un jeu de ficelles. Le mémoire a pris peu à peu la forme d’un petit roman : Anna, personnage principal, vit la perte de son chat Jiji, au sein d’un monde de discipline, de contrôle et de
responsabilité aux couleurs d’un régime totalitaire.
Les photos présentent dans le livre tentent de faire le « flip » entre l’histoire et ces concepts, témoignage de la « natureculture » dont parle Donna Haraway. L’alliance du texte et des images forme un roman-photo expérimental, qui nous plonge dans l’univers d’Anna. Le livre a été relié de ma main, poussant ma réflexion sur sa dimension, le type de tissu pour sa couverture, ses pages de garde, sa reliure ainsi que la mise en page de l’ensemble.
Enfin, ce livre est une chambre d’écho pour faire résonner toutes ces douleurs que nous avons pu, chacun d’entre nous, ressentir un jour à la disparition d’un être cher, qu’il soit humain ou non humain. Il fait parler les fantômes et les rêves, les disparus et les perdus, il cherche à nous pousser à comprendre ceux dont on dit qu’ils sont dépourvus du langage des Anthropos, mais qui pourtant ont tant de choses à nous transmettre, de leur vivant ou des tréfonds de la mort.